David Clarinval obtient un accord historique sur la réforme du chômage

Quelques semaines seulement après sa mise en place, le gouvernement ARIZONA a conclu ce vendredi un accord politique majeur sur la loi-programme et notamment sur la limitation du chômage dans le temps. Porté par le Vice-Premier ministre David Clarinval , cet accord constitue une avancée décisive en matière d'emploi, d'activation au travail ainsi qu'en termes de relance économique et de compétitivité.
Dans un contexte international instable, notamment marqué par les décisions unilatérales des États-Unis en matière de politique commerciale, le gouvernement a fait le choix d' agir vite et avec responsabilité . Sous l'impulsion de David Clarinval, la Belgique a démontré sa capacité à réagir avec fermeté et efficacité pour protéger son économie, ses travailleurs, ses entreprises et son modèle social.
Réforme historique : limitation des allocations de chômage à 2 ans maximum pour les moins de 55 ans
Grâce aux efforts du ministre de l'Emploi, la loi-programme appliquera l'accord du gouvernement qui prévoit de limiter l'octroi des allocations de chômage à 2 ans maximum. Cette réforme ambitieuse, portée par les libéraux, valorise un retour au travail dans les meilleures conditions ainsi qu'un accompagnement optimisé permettant la réinsertion des chômeurs de longue durée.
Cette limitation des allocations de chômage dans le temps ne s'applique pas aux personnes de plus de 55 ans , pour autant qu'elles aient, à partir de 2025, une carrière d'au moins 30 ans. Cette condition est progressivement relevée à 35 années de carrière en 2030.
Une personne qui se retrouve sans emploi bénéficie pendant la première période d'une protection financière plus élevée qu'aujourd'hui par le biais d'un ratio de remplacement et/ou d'un plafond de revenus plus élevés. Au fur et à mesure que le temps passe, l'allocation diminue plus fortement qu'aujourd'hui
David Clarinval : " En tant que libéraux, notre volonté sera de toujours récompenser le travail et stimuler l'emploi. C'est dans notre ADN. Je ne peux dès lors que me réjouir d'avoir pu obtenir un tel accord quelques semaines seulement après le début de la législature. Si nous voulons garder notre système de protection sociale, il faut de gens au travail ".
Les partenaires du gouvernement se sont également accordés sur une période transitoire afin que les personnes concernées et les administrations puissent se préparer à ce changement majeur. La réforme sortira ses premiers effets à partir du 1 janvier 2026.
Si des réformes profondes ont été décidées, le gouvernement a également veillé à maintenir la stabilité dans certains secteurs sensibles. C'est notamment le cas du statut des artistes , qui reste identique à ce stade. Nous veillerons toutefois à éviter un usage abusif par certaines personnes qui ne sont pas artistes mais qui utilisent ce statut de manière abusive pour bénéficier du chômage.
De même, les personnes ayant entamé une formation dans un métier en pénurie avant le 01 janvier 2026 pourront terminer leur parcours, même si celui-ci dépasse deux ans. Cependant, ce système sera toutefois interrompu pour le futur. Une exception est également prévue pour les personnes qui suivent une formation de métier en pénurie dans les soins de santé et le bien-être.
Compétitivité : près d'1 milliard pour nos entreprises
En parallèle, le gouvernement a adopté des mesures concrètes pour un milliard d'euros à l'horizon 2029 en termes de soutien aux entreprises avec l'allègement des charges patronales sur les bas et moyens salaires, et mise en place d'un plafond pour les cotisations patronales qui permettront de réduire les coûts patronaux liés aux salaires élevés. Ces mesures poursuivent un double objectif : stimuler l'embauche tout en donnant un coup d'accélérateur à la compétitivité de nos entreprises !
Favoriser un retour à l'emploi dans les malades de longues durées dans les meilleures conditions et lutter contre les abus
Les négociations traduisent la volonté claire du Mouvement Réformateur de remettre le travail au centre du modèle social, en responsabilisant l'ensemble des acteurs impliqués dans le cadre de la réintégration des malades de longue durée, soit les médecins, les mutelles, les travailleurs et les employeurs. Lorsque les conditions sont réunies, le retour à l'emploi doit être la priorité. D'ailleurs, la loi – programme va réduire de 3 jours à 2 les absences injustifiées. Les mesures entreront en vigueur le 01 janvier 2026 pour laisser le temps de développement et de mettre en place l'ensemble des dispositions pour chaque acteur.
David Clarinval : « Cet important accord conclu après quelques semaines par l'Arizona, marque déjà un tournant historique en ce début de législature. Il constitue une avancée décisive en matière d'emploi, d'activation au travail ainsi que sur le plan de la relance économique et la compétitivité du pays. Nous avons fait preuve de responsabilité collective pour agir rapidement et efficacement dans l'intérêt de l'emploi, des entreprises et de la compétitivité du pays.