Le ministre de l’Agriculture et des Indépendants David Clarinval déclare le secteur de l’arboriculture fruitière « en crise » et présente ses actions de soutien
Le 17 novembre 2022, le ministre a rencontré une délégation d’arboriculteurs. Ces derniers ont pu faire part de leurs difficultés en particulier concernant les problématiques de la chaine*et de la formation des prix dans le secteur. Le ministre répond à cette rencontre en engageant 3 actions.
Suite à la crise de l’énergie, le secteur de l’arboriculture fruitière belge connait d’importantes difficultés, notamment suite à la flambée des coûts de conservation en frigo des fruits qui pousse fortement les coûts de la production à la hausse. Ces difficultés liées à la forte hausse des prix énergétiques s’ajoutent à celles déjà rencontrées depuis plusieurs années par le secteur à savoir : les conséquences de la crise de l’embargo russe en 2014 sur les exportations agroalimentaires européennes mais aussi les normes croissantes en matière sociale et environnementale notamment.
La hausse générale des coûts peut mener à un déséquilibre important entre le prix de vente et le prix de production. Suite aux échanges avec les acteurs, le ministre Clarinval apporte son soutien au secteur au travers de trois actions :
Premièrement, le secteur de l’arboriculture fruitière est déclaré « en crise » par le biais d’une note aux caisses d’assurances sociales. Cette note prévoit la possibilité pour les indépendants actifs dans le secteur de l’arboriculture fruitière qui le souhaitent et qui font la demande d’obtenir une réduction des cotisations provisoires, une dispense simplifiée des cotisations auprès de l’INASTI et un report d’un an et sans majoration du paiement de leurs cotisations sociales en 2023 et ce, sans impact sur les prestations sociales.
Deuxièmement, un groupe de travail technique regroupant les arboriculteurs, le SPF Économie et le cabinet se penchera sur les problématiques de la chaine et de la formation des prix dans le secteur. Pour rappel, le Ministre Clarinval a saisi l’Observatoire des Prix afin de disposer d’une analyse de la transmission des marges entre les acteurs de la chaîne agroalimentaire. Le rapport sera soumis dans les prochains jours.
Enfin, un point est inscrit à l’ordre du jour de la prochaine réunion du GTP-CIPA (Groupe de Travail Permanent-Conférence Interministérielle de Politique Agricole
Le ministre David Clarinval restera attentif à l’évolution de la situation du secteur : « Comme plusieurs secteurs très énergivores, l’arboriculture fruitière fait face à une augmentation très importante de ses coûts de production. Des mesures spécifiques ont été prises pour soutenir les indépendants durant cette crise, mais les arboriculteurs, qui subissent aussi les effets d’une crise structurelle, méritent une attention particulière et une réponse adaptée à leur situation. »