Communiqué de presse

Les indépendants impactés par la crise pourront bénéficier de 8 séances gratuites chez un psychologue

Les indépendants touchés par la crise Covid-19 et les mesures sanitaires pourront bénéficier de 8 séances totalement remboursées auprès d’un psychologue. Un budget d’11 millions d’euros a été dégagé à cet effet et la mesure sera valable tout au long de 2021.

La prise en charge des frais de santé mentale proposés par la Taskforce Groupes Vulnérables se concrétise ! Le ministre des Indépendants et des PME David Clarinval et le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke soumettent au Conseil des ministres de ce vendredi matin leur proposition commune pour un soutien psychologique aux indépendants touchés par cette crise longue et inédite.

Concrètement : tous les indépendants impactés par la crise pourront se faire rembourser 8 séances auprès d’un psychologue clinicien en 2021. Un budget d’11 millions d’euros sera dégagé à cet effet et une convention Inami définissant les modalités pratiques de cette intervention est en cours d’élaboration.

Pour le ministre Clarinval, il s’agit d’une mesure capitale : « À côté du soutien économique que nous tentons d’apporter, il ne faut pas négliger l’aspect psychologique de la situation. Cette crise est d’une ampleur et d’une longueur totalement inédite. Le stress qu’elle engendre, particulièrement pour ceux qui voient leur projet de vie mis en péril, est énorme. Cela a un impact sur tout le monde, même sur les personnes qui sont habituellement très solides psychologiquement. »

Il encourage également les indépendants à avoir recours à cette aide. « Pour beaucoup d’indépendants, demander de l’aide est peu habituel. Leur projet de vie implique qu’ils se sont construits tous seuls, ou presque, et c’est dans cet esprit qu’ils gèrent leur quotidien. Mais cette année 2020 échappe à tous les codes et il est important de bénéficier d’un accompagnement et de le faire sans tarder. »   

Le ministre Clarinval salue l’excellente collaboration avec son collègue, le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke, ainsi qu’avec sa collègue Karine Lalieux, en charge de la Taskforce Groupes Vulnérables, qui a permis de mettre sur pied cette mesure nécessaire.